L’étude du sol : un élément clé pour une construction durable
L’etude du sol, branche de la géotechnique, analyse la composition d’un terrain afin de déterminer les principes de construction adaptés et le type de fondation nécessaire pour votre maison.
Les sols étant par nature hétérogènes, leurs différences peuvent provoquer des désordres, voire des sinistres, si elles ne sont pas prises en compte avant la construction. Il est donc essentiel de réaliser une étude du sol dès la phase préparatoire de votre projet. Plusieurs paramètres doivent être évalués, notamment si votre terrain est :
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en pente,
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situé au-dessus d’une nappe phréatique,
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au-dessus de cavités,
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instable à cause de la présence d’argile ou d’autres matériaux,
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proche d’un cours d’eau ou d’une rivière,
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pollué,
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etc.
Etude du sol pour particuliers
Une obligation légale pour certains terrains
Pour limiter les sinistres liés aux nouvelles constructions de maisons individuelles, la loi ELAN impose désormais une étude géotechnique préalable de type G1 lors de la vente d’un terrain exposé au risque argileux. La vente ne peut se réaliser si ce document n’est pas annexé à l’acte authentique.
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Gérer les risques liés à la stabilité des sols
L’étude du sol permet d’identifier les caractéristiques physiques, physionomiques et parfois chimiques du terrain, en analysant :
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la caractérisation des sols, soit l’identification des matières présentes,
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la mécanique des sols, c’est-à-dire leurs mouvements potentiels,
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la perméabilité des sols, ou leur capacité d’infiltration,
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le risque sismique.
Les études de sol nécessitent des compétences techniques et des équipements spécialisés pour être précises et fiables.
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Les principaux risques géotechniques
La diversité des matériaux présents dans un sol peut compliquer la construction ou provoquer des dommages sur des ouvrages existants sans étude préalable. Voici les principaux risques :
Retrait et gonflement des argiles
Le retrait et le gonflement des argiles représentent une source majeure de dégradations pour les habitations individuelles.
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En période de sécheresse, l’argile se rétracte selon le degré de sécheresse, pouvant provoquer : fissures dans la structure, décollements, ruptures de canalisation, etc.
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Lors d’une forte humidité, l’argile se gorge d’eau et gonfle, entraînant fissures, effondrements ou détériorations des dallages et canalisations.
Glissements de terrain
Les ouvrages situés sur des falaises, talus ou pentes sont particulièrement exposés aux glissements de terrain. Ces phénomènes peuvent causer des dégâts importants, souvent irréversibles. Les études de stabilité géotechniques permettent de les anticiper.
Fontis et cavités souterraines
Les cavités souterraines, naturelles ou d’origine humaine (anciennes mines), peuvent provoquer l’effondrement du sol lorsque celui-ci est meuble. Ce processus, progressif mais détectable, peut causer d’importants dégâts aux bâtiments et infrastructures.
L’etude du sol en 4 questions
Pourquoi réaliser une etude du sol ?
Si aucune étude du sol n’a été effectuée avant la construction, le risque de désordres varie selon la nature du terrain. Réaliser cette étude garantit la pérennité de la maison et identifie les solutions constructives adaptées pour éviter tout sinistre.
Et si la maison est déjà construite ?
Des désordres tels que fissures, décollements ou effondrements peuvent survenir. Une étude de sol post-construction, appelée diagnostic géotechnique, peut aider à déterminer si ces problèmes sont liés à la stabilité du terrain.
L’étude du sol est-elle obligatoire ?
Avec la loi ELAN, elle l’est pour la vente de terrains exposés aux risques argileux modérés à forts. Le vendeur doit fournir une étude de type G1, sans laquelle la vente ne peut se concrétiser.
Pour les autres terrains, l’étude n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.
Quand effectuer l’etude du sol ?
Pour être efficace, l’étude doit intervenir avant le début de la construction, afin que les recommandations concernant les fondations soient intégrées dès la conception du projet.